ARCHIVÉ – Compte rendu de réunion – 20 janvier 2011 – Bureau de la bande des Gwich'in, Aklavik (T.N.-O.)

Cette page Web a été archivée dans le Web

L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée est fournie à des fins de référence, de recherche ou de tenue de documents. Elle n’est pas assujettie aux normes Web du gouvernement du Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous.

Revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique

Compte rendu de réunion

Date and Location
Date Lieu
Jeudi
20 janvier 2011
12 h à 12 h 30
Bureau de la bande des Gwich'in
Aklavik (T.N.-O.)

Objet : Présenter la revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique aux membres du Conseil des Ehdiitat Gwich'in.

Participants
Participants
Charlie Furlong
Michael Greenland
Andrew Charlie
Sandra H
Anne Marie McLeod
Ron Carmichael
Rita Arey
Bruce 
Ian McLeod
 
Gaétan Caron Président et premier dirigeant, ONÉ
David Hamilton Membre, ONÉ
Brian Chambers Conseiller pour le dossier Arctique, ONÉ
Bharat Dixit Chef technique, Conservation des ressources, ONÉ
Pamela Romanchuk Spécialiste de l'environnement, ONÉ
Susan Gudgeon Coordonnatrice pour le dossier Arctique, Revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique, ONÉ

Mot d'ouverture (par l'ONÉ)

  • Présentation de la revue des exigences pour le forage extracôtier dans l'Arctique, y compris du mandat de l'ONÉ, des événements qui ont mené au lancement de la revue et des diverses phases.
  • On demande aux membres du Conseil des Ehdiitat Gwich'in quelles sont les questions auxquelles les gens veulent des réponses avant que l'Office n'étudie une demande de forage en mer.

Échanges avec les membres du Conseil des Ehdiitat Gwich'in

Pour répondre à la question qui leur est soumise, les membres indiquent un certain nombre de points qui soulèvent des inquiétudes et suscitent l'intérêt, notamment :

  1. Mesures et interventions d'urgence

    • On ne peut pas utiliser les méthodes d'assainissement conventionnelles dans l'Arctique.
    • Il y a peu ou pas de technologies, à ce jour, qui pourraient nettoyer une marée noire dans l'Arctique; il existe beaucoup de théories, mais on ne sait pas vraiment comment ça fonctionnerait.
    • Dans le passé, les gens ont reçu une formation et lorsqu'un incident est survenu, personne n'a paniqué, tout s'est bien déroulé.
    • Est-ce que le processus de demande prévoit l'explication des procédures que les sociétés comptent utiliser en cas de déversement, par exemple comment elles procéderont, les échéances, etc.?
    • Que se passe-t-il s'il n'y a plus d'argent pour le nettoyage?
  2. Généralités

    • Un certain nombre d'études ont été réalisées au sujet de la région de Beaufort, à l'époque de la commission Berger.
    • Comment l'incident dans le golfe est-il survenu et pourquoi ne savaient-ils pas qu'il y aurait une explosion?
    • Si tout va bien et que les activités de forage sont autorisées, sera-t-il possible de développer King Point Harbour (camp de base, aéroport, port en eaux profondes)?
    • C'est une bonne chose que vous soyez venus dans les collectivités pour discuter directement avec nous.
    • Dès le moment où la demande est déposée, les accords sur les revendications territoriales entrent en ligne de compte (ententes sur les accès et les avantages, le devoir de consulter).
    • Sait-on quelles seront les répercussions à long terme? Est-ce que ça vaut la peine de prendre une chance et de parier que tout ira bien?
    • Si un incident survient, on subira les conséquences pendant longtemps, même après le nettoyage. Le jeu en vaut-il la chandelle? Finalement, les sociétés partent et d'autres viennent pour nettoyer; les gens sont abandonnés, comme le navire.
    • On ne peut pas empêcher l'industrie de déposer une demande et on doit encourager la croissance économique, mais c'est quand même risqué.
    • Grâce aux accords sur les revendications territoriales, ce n'est plus comme dans les années 70, il ne peut pas y avoir d'entente à huis clos.
    • Si les activités de forage sont autorisées, les Gwich'in et les Inuvialuits devraient être chargés de la surveillance, en tant que surveillants de l'environnement et de la faune.
    • Les sociétés qui ont fait un désastre dans les années 70 reviennent maintenant pour déposer des demandes de forage. Peut-on les forcer à nettoyer leur dégât avant qu'elles puissent obtenir une autorisation de forage (des réservoirs enterrés dans des trous, dans les buissons autour de McPherson; maintenant, l'érosion les fait apparaître)?
    • Étant donné le coût des marées noires, c'est surprenant que les sociétés laissent de tels événements survenir.
    • La Garde côtière canadienne a-t-elle les navires nécessaires pour soutenir un navire de forage?
  3. Caractère unique de l'environnement arctique

    • L'environnement de l'arrière-pays, dans la mer de Beaufort, est très fragile; c'est à cet endroit que les oiseaux migrent chaque printemps, et c'est aussi une zone migratoire pour les poissons. Une marée noire aurait de graves répercussions.
    • La sensibilité des terre est très importante.
  4. Valeur des ressources

    • De nombreuses personnes vivent sur les terres et s'y procurent leur nourriture.
    • Si un incident survient et qu'on perd les poissons et la faune, ce n'est pas qu'une perte d'argent pour nos enfants et nos petits-enfants. L'argent ne peut pas faire revenir ces ressources.

Mot de clôture

  • Les renseignements précis au sujet de l'endroit où les déchets ont été abandonnés dans le passé seront transférés à l'ONÉ, qui par la suite les donnera à l'industrie.
Date de modification :