ARCHIVÉ - Rentabilité de l’énergie solaire au Canada – Résultats

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Production d’électricité

Plan rapproché d’un ensemble de panneaux solaires sous un ciel d’été nuageux.

La production d’électricité varie grandement selon l’emplacement et la taille du projet.

  • Le potentiel de production d’énergie solaire est généralement le plus faible pour les collectivités de la côte Ouest canadienne et de Terre-Neuve-et-Labrador, en raison de leur ennuagement fréquent, qui réduit l’ensoleillement. C’est le contraire pour les collectivités de l’intérieur du pays, où le ciel, plus dégagé, donne lieu à un meilleur ensoleillement.
  • On constate la même tendance pour les facteurs de charge, qui sont le rapport entre la production moyenne réelle d’un générateur et sa production nominale maximale. Comme les panneaux solaires ne produisent de l’électricité qu’en journée et restent inexploités la nuit, leur production moyenne est petite par rapport à leur production nominale maximale. Leur facteur de charge est donc relativement faible.
  • Au Canada, les facteurs de charge sont généralement de 18 % ou moins. La côte Ouest et Terre-Neuve-et-Labrador, où le ciel est généralement plutôt nuageux, sont souvent associées aux plus faibles facteurs de charge au Canada. À l’inverse, les facteurs de charge sont plus élevés à l’intérieur du pays, qui est relativement ensoleillé. Les réseaux avec suiveur solaire peuvent avoir des facteurs de charge de plus de 20 %, car les panneaux sont maintenus face au soleil pendant son déplacement dans le ciel, ce qui augmente leur ensoleillement direct. Les centrales de base habituelles, comme les centrales hydroélectriques et nucléaires, ont des facteurs de capacité bien supérieurs à 50 %.
  • Il importe de noter que le potentiel de production varie grandement à l’intérieur même des provinces et des territoires, ce qui signifie que la production locale peut différer considérablement de la moyenne provinciale ou territoriale.

Figure 2 : Production pendant la première année selon le type de réseau solaire

Description :

La première carte monte la quantité d’électricité susceptible d’être produite dans chaque collectivité canadienne selon le type de réseau solaire. On y voit que la meilleure production équivaut pratiquement au double de la plus petite production. La seconde carte présente les facteurs de charge selon le type de réseau et la collectivité. On y voit que les facteurs de charge les plus élevés équivalent pratiquement au double des facteurs de charge les plus faibles. Les collectivités de la côte Ouest et de Terre-Neuve-et-Labrador sont les pires productrices et ont les facteurs de charge les plus faibles; c’est l’inverse pour les collectivités de l’intérieur du pays.

Le premier graphique montre la quantité d’électricité susceptible d’être produite dans chaque collectivité selon le type de réseau solaire. Le second présente les facteurs de charge pour chaque collectivité. Le potentiel de production solaire varie grandement dans chaque province et territoire. Dans certaines provinces ou certains territoires, les collectivités dont le potentiel solaire est le plus élevé produiront 10 % plus d’électricité, ou auront des facteurs de charge 10 % plus élevés, que les collectivités présentant le potentiel solaire le plus faible. Dans d’autres provinces ou territoires, ce sera plutôt près du double de l’électricité ou des facteurs de charge.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

Rentabilité générale de l’énergie solaire

La production d’électricité varie grandement selon l’emplacement et la taille du projet; la rentabilité des projets varie donc aussi beaucoup. La compétitivité de l’énergie solaire dans une province ou un territoire donné dépend généralement plus du prix local de l’électricité que de l’ensoleillement de l’endroit en question, même si les prix au seuil de rentabilité locaux sont parmi les plus bas au pays.

Figure 3 : Seuil de rentabilité des réseaux solaires au Canada

Description :

La carte montre les seuils de rentabilité des réseaux solaires au Canada. Pour tous les types de réseau et scénarios de coûts d’installation, les seuils sont plus élevés sur la côte Ouest et à Terre-Neuve-et-Labrador, et plus bas à l’intérieur du pays.

Le graphique présente les seuils de rentabilité par rapport au prix de l’électricité dans les provinces et territoires, qui varie considérablement selon l’endroit dans le pays et le type de réseau. On constate que les seuils varient grandement à l’intérieur même des provinces et territoires. Les réseaux communautaires sont les plus concurrentiels par rapport à l’achat d’électricité, suivis par les réseaux commerciaux, puis résidentiels. Leur degré de compétitivité diffère cependant selon la province ou le territoire. Globalement, l’énergie solaire devient plus concurrentielle avec le temps : les seuils de rentabilité sont les plus élevés dans le cas d’une installation aujourd’hui, baissent pour une installation dans un proche avenir et sont les plus faibles dans un avenir à coûts faibles.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

  • De manière générale, la côte Ouest canadienne et Terre-Neuve-et-Labrador ont les prix au seuil de rentabilité les plus élevés, et l’intérieur du pays, les plus faibles. L’écart entre les taxes de vente des provinces et des territoires, qui s’appliquent au coût d’installation de réseaux solaires, a un effet important.
  • De plus, le prix de l’électricité varie grandement dans le pays. Ainsi, le tarif résidentiel n’est que de 6,8 cents par kilowattheure (¢/kWh) au Québec alors qu’il atteint 16,7 ¢/kWh en Saskatchewan. Cette variation est attribuable aux importantes différences de coûts entre les provinces et territoires pour la production ou l’importation d’électricité, son transport sur de longues distances et sa distribution aux consommateurs résidentiels.
  • Par exemple, le seuil de rentabilité des réseaux résidentiels dans certaines collectivités de l’Alberta figure parmi les plus bas au Canada, mais le prix de l’électricité vendue par les distributeurs locaux est encore plus faible à l’heure actuelle. Il est donc plus avantageux d’acheter l’électricité que d’installer un réseau solaire pour en produire. Par contre, à l’Île-du-Prince-Édouard, qui n’est pas aussi ensoleillée que le sud de l’Alberta, les prix au seuil de rentabilité sont dans une large mesure concurrentiels, puisque les prix de l’électricité y sont relativement élevés.
  • Les seuils de rentabilité des réseaux solaires aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut sont concurrentiels par rapport aux prix locaux de l’électricité. En effet, ces derniers sont relativement élevés, car il est coûteux de produire de l’électricité dans ces lieux éloignés qui dépendent du diésel. Cependant, les coûts d’installation de réseaux solaires dans les territoires pourraient être supérieurs à ceux supposés dans la présente étude, en raison de l’éloignement.
  • Par ailleurs, dans certaines collectivités éloignées, les seuils de rentabilité pourraient être plus concurrentiels que ce qui est indiqué ici, en raison des coûts locaux plus élevés de la production d’électricité au diésel.
  • La tarification selon l’heure de consommation améliore considérablement la rentabilité de l’énergie solaire. Pour les propriétaires de réseaux résidentiels, commerciaux et communautaires, elle leur permet d’utiliser leur production au lieu d’acheter l’électricité du réseau aux moments où la demande est la plus forte et le prix, le plus élevé. Avec l’adoption de compteurs intelligents, on pourrait voir les consommateurs résidentiels, commerciaux et communautaires se tourner de plus en plus vers l’énergie solaire. Pour les propriétaires de réseaux à des fins commerciales, la tarification selon l’heure de consommation signifie qu’ils peuvent vendre leur électricité au réseau lorsque sa valeur et son potentiel de profit sont les plus élevés, ce qui améliore globalement la rentabilité du projet.

Incertitudes

Étant donné que les coûts associés aux réseaux solaires sont en baisse à long terme, le rapport examine trois scénarios de coût d’installation pour chaque type de réseau : aujourd’hui, dans un proche avenir et dans un avenir où les coûts sont faibles, dans le cas où leur chute rapide se poursuivrait.

  • Toutefois, certaines régions du Canada (comme le sud de l’Ontario) possèdent une plus grande expérience de l’installation de projets solaires. Les coûts actuels dans ces régions pourraient donc être semblables, voire inférieurs, aux coûts supposés pour le proche avenir.
  • Quelques provinces et territoires ont des programmes de remise pour les projets résidentiels, commerciaux et communautaires. Puisque ces programmes ne sont pas toujours permanents et qu’il n’est pas toujours possible d’en modifier la portée, ils représentent une grande incertitude pour la compréhension de la rentabilité de l’énergie solaire au Canada.

Une autre grande incertitude est le prix de l’électricité à l’avenir.

  • Puisque l’augmentation des prix de l’électricité au Canada a été plus forte que le taux d’inflation, la présente étude suppose que la valeur de l’électricité produite gagne chaque année 1,91 % par rapport à l’inflation (la moyenne annuelle de 2010 à 2017). En d’autres mots, les prix de l’électricité seraient 19,1 % plus élevés que les prix actuels dans 10 ans, et 47,75 % plus élevés dans 25 ans. Voilà qui indique une valeur accrue pour l’énergie solaire à l’avenir et qui en améliore la valeur actualisée.
  • Les courbes de référence nommées « Prix de l’électricité » qui figurent sur de nombreux graphiques du rapport constituent des repères de prix et devraient aider les lecteurs à comprendre s’il est avantageux de réaliser des projets solaires. Cependant, ces courbes sont identiques pour les trois scénarios (aujourd’hui, proche avenir et avenir à coûts faibles). Il faut en tenir compte, parce qu’un projet construit dans cinq ou dix ans devra faire concurrence au prix d’achat de l’électricité à ce moment, un prix qui sera vraisemblablement supérieur au prix actuel. Par conséquent, les projets solaires à venir seront probablement plus concurrentiels que ce qui est indiqué ici.

Résultats pour les réseaux résidentiels

Type de réseau Installation aujourd’hui ($/W) Installation dans un proche avenir ($/W) Installation dans un avenir à coûts faibles ($/W)
Résidentiel (5 kW) 3,197 $ 2,595 $ 2,252 $

À l’heure actuelle, le seuil de rentabilité des réseaux solaires résidentiels est inférieur au prix de l’électricité pour les consommateurs résidentiels de la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Saskatchewan. Ainsi, la majorité des propriétaires résidentiels de ces provinces pourraient économiser s’ils installaient un réseau solaire. Il en va de même pour les nombreux propriétaires ontariens dont la résidence est munie d’un compteur intelligent, qui permet d’appliquer des tarifs selon l’heure de consommation. En Nouvelle-Écosse et en Alberta, des programmes de remise rapprochent les coûts actuels de ceux d’un avenir à coûts faibles. De ce fait, les propriétaires de presque partout en Nouvelle-Écosse pourraient réaliser des économies grâce à l’énergie solaire. Ceux de bien des collectivités albertaines le pourraient aussi, à condition d’avoir des compteurs intelligents.

  • Ces résultats découlent du fait que les prix de l’électricité facturés par les services publics de ces provinces sont suffisamment élevés pour rendre concurrentiels les réseaux solaires résidentiels.
  • Le seuil de rentabilité des réseaux solaires résidentiels est également inférieur au prix résidentiel de l’électricité aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Les propriétaires résidentiels pourraient donc économiser s’ils installaient des réseaux solaires. Cependant, le coût d’installation dans les territoires est vraisemblablement supérieur à celui supposé dans la présente étude, en raison de l’éloignement. Les propriétaires résidentiels yukonnais pourraient aussi économiser grâce à l’énergie solaire, si des compteurs intelligents étaient installés dans les maisons.
  • À mesure que les coûts d’installation de réseaux solaires résidentiels baissent, le seuil de rentabilité chute sous le prix résidentiel de l’électricité dans de nombreuses collectivités de Terre-Neuve-et-Labrador, du Nouveau-Brunswick, de l’Alberta et de la Colombie-Britannique. Les propriétaires résidentiels de ces collectivités pourraient s’attendre à réaliser des économies, surtout si leur propriété est munie d’un compteur intelligent.
  • Par contre, le prix résidentiel de l’électricité est relativement bas au Manitoba et au Québec. Les réseaux solaires résidentiels ne devraient pas engendrer des économies pour les propriétaires résidentiels de ces provinces, même dans un avenir à coûts faibles.

Figure 4 : Cartes du seuil de rentabilité des réseaux solaires résidentiels en $/kWh et par rapport au prix de l’électricité dans chaque province et territoire (plus certains coûts variables).

Description :

La première carte montre les seuils de rentabilité des réseaux solaires résidentiels au Canada, qui varient actuellement de 12,5 ¢/kWh à 26,7 ¢/kWh pour des tarifs fixes, et de 8,3 ¢/kWh à 22,1 ¢/kWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 10,4 ¢/kWh à 22,2 ¢/kWh et de 6,0 ¢/kWh à 18,4 ¢/kWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 9,3 ¢/kWh à 20,0 ¢/kWh et de 4,7 ¢/kWh à 16,3 ¢/kWh.

La seconde carte compare ces seuils de rentabilité aux prix résidentiels de l’électricité d’un bout à l’autre du Canada. Actuellement, le seuil est inférieur au prix de l’électricité dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Saskatchewan, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. C’est également le cas dans de nombreuses collectivités de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario, pour une tarification selon l’heure de consommation seulement. Dans un proche avenir, c’est toujours le cas dans ces deux provinces, mais pour les deux types de tarification. En fait, le seuil est inférieur au prix résidentiel de l’électricité dans presque toutes les collectivités de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et du sud de l’Alberta. Dans un avenir à coûts faibles, il en va de même dans la majorité des collectivités canadiennes lorsque les tarifs varient selon l’heure de consommation. Les exceptions sont les collectivités du Québec et du Manitoba et celles hors du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 

Figure 5 : Seuil de rentabilité des réseaux solaires résidentiels par collectivité et par rapport au prix de l’électricité dans chaque province et territoire (plus certains coûts variables).

 

Description :

Le graphique présente les seuils de rentabilité des réseaux solaires résidentiels au Canada, qui varient actuellement de 12,5 ¢/kWh à 26,7 ¢/kWh pour des tarifs fixes, et de 8,3 ¢/kWh à 22,1 ¢/kWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 10,4 ¢/kWh à 22,2 ¢/kWh et de 6,0  ¢/kWh à 18,4 ¢/kWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 9,3 ¢/kWh à 20,0 ¢/kWh et de 4,7 ¢/kWh à 16,3 ¢/kWh.

Le graphique comporte des courbes de référence propres aux provinces et aux territoires, qui montrent l’écart entre le seuil de rentabilité et le prix résidentiel de l’électricité à chaque endroit. Actuellement, le seuil est inférieur au prix de l’électricité dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard et de la Saskatchewan, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. C’est également le cas dans de nombreuses collectivités de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario, pour une tarification selon l’heure de consommation seulement. Dans un proche avenir, c’est toujours le cas dans ces deux provinces, mais pour les deux types de tarification. En fait, le seuil est inférieur au prix résidentiel de l’électricité dans presque toutes les collectivités de l’Ontario, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et du sud de l’Alberta. Dans un avenir à coûts faibles, il en va de même dans la majorité des collectivités canadiennes lorsque les tarifs varient selon l’heure de consommation. Les exceptions sont les collectivités du Québec et du Manitoba et celles hors du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

Résultats pour les réseaux commerciaux

Type de réseau Installation aujourd’hui ($/W) Installation dans un proche avenir ($/W) Installation dans un avenir à coûts faibles ($/W)

Commercial (200 kW)

2,210 $

1,772 $

1,529 $

À l’heure actuelle, le seuil de rentabilité des réseaux solaires commerciaux est inférieur au prix de l’électricité pour les entreprises dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario. Ainsi, les entreprises de ces collectivités pourraient économiser si elles installaient un réseau solaire. Il en va de même pour les entreprises de la plupart des collectivités du Nouveau-Brunswick, à condition que des compteurs intelligents soient installés. En Saskatchewan, des programmes de remise rapprochent les coûts actuels de ceux d’un proche avenir, et en Alberta, de ceux d’un avenir à coûts faibles. De ce fait, les entreprises de la plupart des collectivités de ces deux provinces pourraient réaliser des économies grâce à l’énergie solaire.

  • Ces résultats découlent du fait que les prix de l’électricité moyens facturés par les services publics locaux de ces provinces sont suffisamment élevés pour rendre concurrentiels les réseaux solaires commerciaux.
  • Le seuil de rentabilité des réseaux solaires commerciaux est également inférieur au prix de l’électricité pour les entreprises aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Les entreprises pourraient donc économiser si elles installaient des réseaux solaires. Cependant, le coût d’installation dans les territoires est vraisemblablement supérieur à celui supposé dans la présente étude, en raison de l’éloignement. Les entreprises yukonnaises pourraient aussi économiser grâce à l’énergie solaire, si des compteurs intelligents étaient installés.
  • À mesure que les coûts d’installation de réseaux solaires commerciaux baissent, le seuil de rentabilité chute sous le prix commercial de l’électricité dans de nombreuses collectivités du Québec et de la Colombie-Britannique. Les propriétaires d’entreprise de ces collectivités pourraient s’attendre à réaliser des économies, surtout si leur propriété est munie d’un compteur intelligent.
  • Par contre, les prix de l’électricité sont relativement bas au Manitoba et à Terre-Neuve-et-Labrador. Les réseaux solaires commerciaux ne devraient pas engendrer des économies pour les propriétaires d’entreprise de ces provinces, même dans un avenir à coûts faibles.

Figure 6 : Cartes du seuil de rentabilité des réseaux solaires commerciaux en $/kWh et par rapport au prix par kWh typiquement facturé

Description :

La première carte montre les seuils de rentabilité des réseaux solaires commerciaux au Canada, qui varient actuellement de 9,6 ¢/kWh à 20,9 ¢/kWh pour des tarifs fixes, et de 7,1 ¢/kWh à 16,9 ¢/kWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 8 ¢/kWh à 17,7 ¢/kWh et de 5,8 ¢/kWh à 14,3 ¢/kWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 7,0 ¢/kWh à 15,9 ¢/kWh et de 5,2 ¢/kWh à 12,8 ¢/kWh.

La seconde carte compare ces seuils de rentabilité aux prix commerciaux de l’électricité d’un bout à l’autre du Canada. Actuellement, le seuil est inférieur au prix de l’électricité dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. C’est également le cas dans la majorité des collectivités du Nouveau-Brunswick, de la Saskatchewan et de l’Alberta, pour une tarification selon l’heure de consommation seulement. Dans un proche avenir, c’est toujours le cas dans de nombreuses collectivités du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et de la Saskatchewan, mais pour les deux types de tarification. Dans un avenir à coûts faibles, il en va de même dans la majorité des collectivités canadiennes lorsque les tarifs varient selon l’heure de consommation. Les exceptions sont les collectivités de Terre-Neuve-et-Labrador et du Manitoba et celles hors du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 

Figure 7 : Seuil de rentabilité des réseaux solaires commerciaux par collectivité et par rapport au prix par kWh typiquement facturé

Description :

Le graphique présente les seuils de rentabilité des réseaux solaires commerciaux au Canada, qui varient actuellement de 9,6 ¢/kWh à 20,9 ¢/kWh pour des tarifs fixes, et de 7,1 ¢/kWh à 16,9 ¢/kWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 8 ¢/kWh à 17,7 ¢/kWh et de 5,8 ¢/kWh à 14,3 ¢/kWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 7,0 ¢/kWh à 15,9 ¢/kWh et de 5,2 ¢/kWh à 12,8 ¢/kWh.

Le graphique comporte des courbes de référence propres aux provinces et aux territoires, qui montrent l’écart entre le seuil de rentabilité et le prix commercial de l’électricité à chaque endroit. Actuellement, le seuil est inférieur au prix de l’électricité dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse et de l’Ontario, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. C’est également le cas dans la majorité des collectivités du Nouveau-Brunswick, de la Saskatchewan et de l’Alberta, pour une tarification selon l’heure de consommation seulement. Dans un proche avenir, c’est toujours le cas dans de nombreuses collectivités du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et de la Saskatchewan, mais pour les deux types de tarification. Dans un avenir à coûts faibles, il en va de même dans la majorité des collectivités canadiennes lorsque les tarifs varient selon l’heure de consommation. Les exceptions sont les collectivités de Terre-Neuve-et-Labrador et du Manitoba et celles hors du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

Résultats pour les réseaux communautaires

Type de réseau Installation aujourd’hui ($/W) Installation dans un proche avenir ($/W) Installation dans un avenir à coûts faibles ($/W)
Communautaire (200 kW) 2,210 $ 1,772 $ 1,529 $

À l’heure actuelle, le seuil de rentabilité des réseaux solaires communautaires est inférieur au prix de l’électricité dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, de l’Ontario et de la Saskatchewan. Ainsi, ces collectivités pourraient économiser si elles installaient des réseaux solaires. Il en va de même pour de nombreuses collectivités du Québec et de l’Alberta, à condition que des compteurs intelligents soient installés. De plus, en Alberta, des programmes de remise rapprochent les coûts actuels de ceux d’un avenir à coûts faibles. De ce fait, la majorité des collectivités de cette province pourraient réaliser des économies grâce à l’énergie solaire.

  • Ces résultats découlent du fait que les prix de l’électricité moyens facturés par les services publics locaux de ces provinces sont suffisamment élevés pour rendre concurrentiels les réseaux solaires communautaires. De plus, comme ils sont sans but lucratif, les projets communautaires sont moins taxés que les projets commerciaux.
  • Le seuil de rentabilité des réseaux solaires communautaires est également inférieur au prix de l’électricité aux Territoires du Nord-Ouest et au Nunavut. Les collectivités pourraient donc économiser si elles installaient des réseaux solaires. Cependant, le coût d’installation dans les territoires est vraisemblablement supérieur à celui supposé dans la présente étude, en raison de l’éloignement. Les collectivités yukonnaises pourraient aussi économiser grâce à l’énergie solaire, si des compteurs intelligents étaient installés.
  • Dans un avenir à coûts faibles, si les coûts d’installation de réseaux solaires communautaires baissent, de nombreuses collectivités de toutes les provinces et territoires pourraient réaliser des économies, particulièrement si elles sont munies de compteurs intelligents.

Figure 8 : Cartes du seuil de rentabilité des réseaux solaires communautaires en $/kWh et par rapport au prix par kWh typiquement facturé

Description :

La première carte montre les seuils de rentabilité des réseaux solaires communautaires au Canada, qui varient actuellement de 9,1 ¢/kWh à 19,9 ¢/kWh pour des tarifs fixes, et de 6,7 ¢/kWh à 16,1 ¢/kWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 7,6 ¢/kWh à 16,9 ¢/kWh et de 5,6 ¢/kWh à 13,7 ¢/kWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 6,7 ¢/kWh à 15,2 ¢/kWh et de 4,9 ¢/kWh à 12,3 ¢/kWh.

La seconde carte compare ces seuils de rentabilité aux prix communautaires de l’électricité d’un bout à l’autre du Canada. Actuellement, le seuil est inférieur au prix de l’électricité dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et de la Saskatchewan, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. C’est également le cas dans la majorité des collectivités de l’Alberta, pour une tarification selon l’heure de consommation seulement. Dans un proche avenir, c’est aussi le cas dans la plupart des collectivités du Québec, mais pour les deux types de tarification. Dans un avenir à coûts faibles, il en va de même dans la majorité des collectivités canadiennes lorsque les tarifs varient selon l’heure de consommation. Les exceptions sont les collectivités de Terre-Neuve-et-Labrador et du Manitoba et celles hors du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 

Figure 9 : Seuil de rentabilité des réseaux solaires communautaires par collectivité et par rapport au prix par kWh typiquement facturé

Description :

Le graphique présente les seuils de rentabilité des réseaux solaires communautaires au Canada, qui varient actuellement de 9,1 ¢/kWh à 19,9 ¢/kWh pour des tarifs fixes, et de 6,7 ¢/kWh à 16,1 ¢/kWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 7,6 ¢/kWh à 16,9 ¢/kWh et de 5,6 ¢/kWh à 13,7 ¢/kWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 6,7 ¢/kWh à 15,2 ¢/kWh et de 4,9 ¢/kWh à 12,3 ¢/kWh.

Le graphique comporte des courbes de référence propres aux provinces et aux territoires, qui montrent l’écart entre le seuil de rentabilité et le prix communautaire de l’électricité à chaque endroit. Actuellement, le seuil est inférieur au prix de l’électricité dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et de la Saskatchewan, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. C’est également le cas dans la majorité des collectivités de l’Alberta, pour une tarification selon l’heure de consommation seulement. Dans un proche avenir, c’est aussi le cas dans la plupart des collectivités du Québec, mais pour les deux types de tarification. Dans un avenir à coûts faibles, il en va de même dans la majorité des collectivités canadiennes lorsque les tarifs varient selon l’heure de consommation. Les exceptions sont les collectivités de Terre-Neuve-et-Labrador et du Manitoba et celles hors du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 

Résultats pour les réseaux à des fins commerciales

Type de réseau Installation aujourd’hui ($/W) Installation dans un proche avenir ($/W) Installation dans un avenir à coûts faibles($/W)
À des fins commerciales, à support fixe (50 MW) 1,458 $ 1,001 $ 0,753 $
À des fins commerciales, avec suiveur solaire (50 MW) 1,557 $ 1,067 $ 0,803 $

Il est plus complexe de déterminer le seuil de rentabilité des réseaux à des fins commerciales que celui d’autres types de réseau, car les propriétaires doivent parfois acquitter un droit pour relier leur installation aux réseaux de transport. De plus, le type de support peut varier : fixe ou avec suiveur solaire. Les réseaux avec suiveur solaire ont une capacité de production accrue par kW de puissance installée, mais leur installation coûte plus cher.

  • Les facteurs de chargeNote de bas de page 5des réseaux à des fins commerciales à support fixe sont considérablement inférieurs à ceux des réseaux avec suiveur solaire (ils peuvent atteindre 17 % pour les projets à support fixe et 22 % pour ceux avec suiveur solaire, par exemple). De manière générale, au Canada, un réseau avec suiveur solaire produira de un dixième à un tiers plus d’électricité qu’un réseau à support fixe.
  • Au Canada, compte tenu des coûts d’installation supposés, les réseaux à des fins commerciales avec suiveur solaire ont des prix au seuil de rentabilité inférieurs à ceux des réseaux à support fixe (figure 7). Ainsi, le coût supplémentaire associé à l’installation d’un suiveur solaire est plus que compensé par l’accroissement des revenus découlant de la production accrue d’électricité.

Figure 10 : Facteur de charge et seuil de rentabilité des réseaux à des fins commerciales à support fixe et avec suiveur solaire par collectivité et par province et territoire.

 

Description :

Le premier graphique montre les facteurs de charge des réseaux solaires à des fins commerciales au Canada, qui varient de 10 % à 18 % pour les réseaux à support fixe, et de 12 % à 28 % pour les réseaux avec suiveur solaire. Les facteurs de charge varient grandement dans chaque province et territoire.

Le deuxième graphique compare les seuils de rentabilité des réseaux à support fixe avec ceux des réseaux avec suiveur solaire. Dans toutes les collectivités canadiennes, ils sont plus faibles pour ce deuxième type de réseau.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 
  • En raison des primes remises aux propriétaires lorsque leur réseau produit de l’électricité en journée et en soirée, où la demande est la plus forte, les prix au seuil de rentabilité des réseaux à des fins commerciales sont considérablement plus faibles pour des tarifs selon l’heure de consommation que pour des tarifs fixes.
    • Le tarif fixe est le prix horaire constant qui soutiendrait un projet à des fins commerciales, sans que soient prises en compte les primes horaires du matin, de l’après-midi et de la soirée, lorsque la demande d’électricité est la plus forte. On peut le voir comme le prix auquel doit être vendue l’électricité produite par un projet à des fins commerciales pour que ce dernier soit rentable.
    • Le tarif selon l’heure de consommation est le prix quotidien moyen qui soutiendrait un projet à des fins commerciales, compte tenu des primes horaires. On peut le voir comme le prix du marché quotidien moyen qui entraîne le tarif le plus élevé pouvant être perçu par le propriétaire d’un projet à des fins commerciales en milieu de journée, lorsque la demande est la plus forte. Ce type de tarif place donc les réseaux solaires à des fins commerciales dans une perspective de 24 heures, et non seulement dans la période où leur production est vendue.
    • Il importe de noter que les tarifs selon l’heure de consommation illustrent mieux la valeur sur le marché de la production des réseaux solaires à des fins commerciales. Comme ces réseaux produisent de l’électricité au moment où la demande est la plus forte, la valeur et le potentiel de gain de leur production sont plus élevés. Par conséquent, les seuils de rentabilité sont plus faibles pour des tarifs selon l’heure de consommation que pour des tarifs fixes.
  • Les droits provinciaux peuvent augmenter considérablement le prix au seuil de rentabilité des projets à des fins commerciales, les empêchant d’être rentables dans toutes les provinces. En effet, les droits reposent généralement sur la capacité d’une installation et non sur sa production.
    • Les droits visent à recouvrir les coûts d’exploitation d’un réseau de distribution d’électricité. Ils contribuent au financement des réseaux qui transportent l’électricité depuis les centrales éloignées jusqu’aux marchés de consommation. Ils aident également à soutenir la stabilité du réseau, par le recouvrement des coûts associés à la réserve énergétique, laquelle demeure en grande partie inutilisée jusqu’à ce qu’une ou plusieurs centrales tombent en panne.
    • Les réseaux solaires ont un facteur de charge si faible que le montant par unité d’électricité produite correspondant au droit qui leur est imposé est beaucoup plus élevé que celui des installations ayant un facteur de charge supérieur, comme les centrales nucléaires et hydroélectriques, et les centrales de base au charbon et au gaz. Même avec une réduction à long terme des coûts d’installation, ce droit unitaire élevé continue de rendre non rentables les réseaux solaires à des fins commerciales dans une grande majorité des collectivités canadiennes.
    • Cela dit, les circonstances évitent parfois aux centrales de devoir s’acquitter des droits. Par exemple, lorsque l’électricité est achetée dans le cadre d’un accord d’achat d’énergie, l’acheteur peut payer les droits. Aussi, les centrales directement reliées à un réseau de distribution (sans l’intermédiaire d’un réseau de transport) ne paient vraisemblablement aucun droit pour le transport, bien qu’un droit associé à la stabilité du réseau puisse être quand même exigé.

Actuellement, les projets avec suiveur solaire pourraient être rentables dans certaines collectivités de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard si aucun droit n’était imposé. En effet, le prix de l’électricité dans ces provinces est suffisamment élevé pour que les réseaux solaires à des fins commerciales soient concurrentiels.

  • À mesure que les coûts d’installation baissent, il deviendra avantageux d’installer des réseaux solaires à des fins commerciales, avec ou sans suiveur solaire, dans la plupart des collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, de la Nouvelle-Écosse, du Nouveau-Brunswick et de la Saskatchewan, ainsi que dans quelques collectivités de la Colombie-Britannique, mais seulement si les droits sont réduits ou éliminés. Pour que ce soit aussi le cas dans d’autres collectivités canadiennes, le prix de l’électricité doit augmenter.

Figure 11 : Cartes du seuil de rentabilité des réseaux à des fins commerciales à support fixe en $/MWh et par rapport au prix de gros provincial ou au tarif d’entreprise pour service de grande puissance

Description :

La première carte montre les seuils de rentabilité des réseaux solaires à des fins commerciales à support fixe au Canada. Lorsqu’aucun droit n’est appliqué, les seuils varient actuellement de 76 $/MWh à 165 $/MWh pour des tarifs fixes, et de 56 $/MWh à 133 $/MWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 57 $/MWh à 129 $/MWh et de 42 $/MWh à 104 $/MWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 47 $/MWh à 109 $/MWh et de 34 $/MWh à 88 $/MWh.

Lorsqu’un droit est appliqué, les seuils varient actuellement de 84 $/MWh à 272 $/MWh pour des tarifs fixes, et de 62 $/MWh à 218 $/MWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 64 $/MWh à 233 $/MWh et de 48 $/MWh à 187 $/MWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 52 $/MWh à 211 $/MWh et de 40 $/MWh à 170 $/MWh.

La seconde carte compare ces seuils de rentabilité aux prix de gros de l’électricité d’un bout à l’autre du Canada. Lorsqu’aucun droit n’est appliqué, le seuil est actuellement inférieur au prix de gros de l’électricité dans seulement quelques collectivités de la Nouvelle-Écosse, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, c’est le cas dans toutes les collectivités de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard ainsi que dans certaines collectivités au sud de la Saskatchewan, pour une tarification selon l’heure de consommation. Presque partout ailleurs au Canada, les réseaux solaires à des fins commerciales à support fixe demeurent non rentables, même dans un avenir à coûts faibles, sauf dans certaines collectivités du Nouveau-Brunswick et du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Lorsqu’un droit est appliqué, ces réseaux ne sont rentables nulle part au Canada, même dans un avenir à coûts faibles.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 

Figure 12 : Seuil de rentabilité des réseaux à des fins commerciales à support fixe par collectivité, par rapport au prix de gros provincial ou au tarif d’entreprise pour service de grande puissance.

Description :

Le graphique présente les seuils de rentabilité des réseaux solaires à des fins commerciales à support fixe au Canada. Lorsqu’aucun droit n’est appliqué, les seuils varient actuellement de 76 $/MWh à 165 $/MWh pour des tarifs fixes, et de 56 $/MWh à 133 $/MWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 57 $/MWh à 129 $/MWh et de 42 $/MWh à 104 $/MWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 47 $/MWh à 109 $/MWh et de 34 $/MWh à 88 $/MWh.

Lorsqu’un droit est appliqué, les seuils varient actuellement de 84 $/MWh à 272 $/MWh pour des tarifs fixes, et de 62 $/MWh à 218 $/MWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 64 $/MWh à 233 $/MWh et de 48 $/MWh à 187 $/MWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 52 $/MWh à 211 $/MWh et de 40 $/MWh à 170 $/MWh.

Le graphique comporte des courbes de référence propres aux provinces et aux territoires, qui montrent l’écart entre le seuil de rentabilité et le prix de gros de l’électricité à chaque endroit. Lorsqu’aucun droit n’est appliqué, le seuil est actuellement inférieur au prix de l’électricité dans seulement quelques collectivités de la Nouvelle-Écosse, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, c’est le cas dans toutes les collectivités de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard ainsi que dans certaines collectivités de la Saskatchewan, pour une tarification selon l’heure de consommation. Presque partout ailleurs au Canada, les réseaux solaires à des fins commerciales à support fixe demeurent non rentables, même dans un avenir à coûts faibles, sauf dans certaines collectivités du Nouveau-Brunswick et de la Colombie-Britannique.

Lorsqu’un droit est appliqué, ces réseaux ne sont rentables nulle part au Canada, même dans un avenir à coûts faibles.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 

Figure 13 : Cartes du seuil de rentabilité des réseaux à des fins commerciales avec suiveur solaire en $/MWh et par rapport au prix de gros provincial ou au tarif d’entreprise pour service de grande puissance

Description :

La première carte montre les seuils de rentabilité des réseaux solaires à des fins commerciales avec suiveur solaire au Canada. Lorsqu’aucun droit n’est appliqué, les seuils varient actuellement de 65 $/MWh à 145 $/MWh pour des tarifs fixes, et de 49 $/MWh à 113 $/MWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 49 $/MWh à 113 $/MWh et de 37 $/MWh à 91 $/MWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 40 $/MWh à 95 $/MWh et de 30 $/MWh à 77 $/MWh.

Lorsqu’un droit est appliqué, les seuils varient actuellement de 70 $/MWh à 241 $/MWh pour des tarifs fixes, et de 53 $/MWh à 194 $/MWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 41 $/MWh à 165 $/MWh et de 41 $/MWh à 123 $/MWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 43 $/MWh à 186 $/MWh et de 35 $/MWh à 149 $/MWh.

La seconde carte compare ces seuils de rentabilité aux prix de gros de l’électricité d’un bout à l’autre du Canada. Lorsqu’aucun droit n’est appliqué, le seuil est actuellement inférieur au prix de l’électricité dans quelques collectivités de la Nouvelle-Écosse, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. C’est également le cas dans quelques collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, pour une tarification selon l’heure de consommation seulement. Dans un proche avenir, c’est aussi le cas dans toutes les collectivités de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard ainsi que dans la plupart de celles de la Saskatchewan, pour une tarification selon l’heure de consommation. Presque partout ailleurs au Canada, les réseaux solaires à des fins commerciales avec suiveur solaire demeurent non rentables, même dans un avenir à coûts faibles, sauf dans la plupart des collectivités du Nouveau-Brunswick et du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Lorsqu’un droit est appliqué, ces réseaux ne sont rentables presque nulle part ailleurs au Canada, même dans un avenir à coûts faibles.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 

Figure 14 : Seuil de rentabilité des réseaux à des fins commerciales avec suiveur solaire par collectivité, par rapport au prix de gros provincial ou au tarif d’entreprise pour service de grande puissance

Description :

Le graphique présente les seuils de rentabilité des réseaux solaires à des fins commerciales avec suiveur solaire au Canada. Lorsqu’aucun droit n’est appliqué, les seuils varient actuellement de 65 $/MWh à 145 $/MWh pour des tarifs fixes, et de 49 $/MWh à 113 $/MWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 49 $/MWh à 113 $/MWh et de 37 $/MWh à 91 $/MWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 40 $/MWh à 95 $/MWh et de 30 $/MWh à 77 $/MWh.

Lorsqu’un droit est appliqué, les seuils varient actuellement de 70 $/MWh à 241 $/MWh pour des tarifs fixes, et de 53 $/MWh à 194 $/MWh pour des tarifs selon l’heure de consommation. Dans un proche avenir, ces plages deviennent respectivement de 41 $/MWh à 165 $/MWh et de 41 $/MWh à 123 $/MWh, et dans un avenir à coûts faibles, de 43 $/MWh à 186 $/MWh et de 35 $/MWh à 149 $/MWh.

Le graphique comporte des courbes de référence propres aux provinces et aux territoires, qui montrent l’écart entre le seuil de rentabilité et le prix de gros de l’électricité à chaque endroit. Lorsqu’aucun droit n’est appliqué, le seuil est actuellement inférieur au prix de gros de l’électricité dans quelques collectivités de la Nouvelle-Écosse, que la tarification soit fixe ou selon l’heure de consommation. C’est également le cas dans quelques collectivités de l’Île-du-Prince-Édouard, pour une tarification selon l’heure de consommation seulement. Dans un proche avenir, c’est aussi le cas dans toutes les collectivités de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard ainsi que dans la plupart de celles de la Saskatchewan, pour une tarification selon l’heure de consommation. Presque partout ailleurs au Canada, les réseaux solaires à des fins commerciales avec suiveur solaire demeurent non rentables, même dans un avenir à coûts faibles, sauf dans la plupart des collectivités du Nouveau-Brunswick et du Southern Interior de la Colombie-Britannique.

Lorsqu’un droit est appliqué, ces réseaux ne sont rentables presque nulle part ailleurs au Canada, même dans un avenir à coûts faibles.

Les données ouvertes peuvent être utilisées et transmises librement. Les données pour ces graphiques sont disponibles.

 

L’Office a également présenté des estimations du prix au seuil de rentabilité de projets solaires à des fins commerciales dans le rapport Avenir énergétique du Canada en 2018 (« Avenir énergétique 2018 »)Note de bas de page 6.

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