Aperçu du marché : Principaux terminaux de chargement ferroviaire de pétrole brut dans le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien

Date de diffusion : 2018-02-07

Dans le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien (le « BSOC »), la capacité de chargement de pétrole brut à des fins de transport par rail s’élève à environ 1,2 million de barils par jourNote de bas de page 1. Le produit est expédié vers des raffineries des quatre coins de l’Amérique du Nord via plusieurs grands réseaux ferroviaires [anglais seulement]. Des installations spéciales, appelées terminaux de chargement ferroviaire, permettent de transborder le pétrole brut dans des wagons-citernes spécialement conçus, afin qu’il soit transporté par train. Quelque 60 % de la capacité de chargement totale dans le BSOC est concentrée dans le nord et le centre de l’Alberta, plus particulièrement dans les environs d’Edmonton et de Hardisty. Points de jonction de l’infrastructure de transport pétrolier, les deux villes sont devenues d’importants carrefours d’exportation de brut vers les États-Unis.

Principaux terminaux de chargement ferroviaire de pétrole brut dans le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien

Source et description

Source : Office, Association canadienne des producteurs pétroliers

Description : La carte de l’Alberta, de la Saskatchewan et du Manitoba illustre l’emplacement des 22 principaux terminaux de chargement ferroviaire de pétrole brut dans le BSOC, d’une capacité égale ou supérieure à 15 000 barils par jour.

La publication Avenir énergétique du Canada en 2017 présente les projections relatives à la production de pétrole brut. Selon le scénario de référence, la production canadienne totale de pétrole brut devrait passer de 3,97 millions de barils par jour en 2016 à 4,79 millions de barils par jour en 2020, une croissance de 21 % attribuable à la construction ou à l’agrandissement d’installations d’extraction à ciel ouvert, notamment le projet Fort Hills [anglais seulement] de Suncor et la phase 3 du projet Horizon [anglais seulement] de CNRL, de même qu’à de nouveaux projets de récupération in situ et à l’agrandissement d’installations de récupération in situ existantes. Signalons qu’aucune mise en service de nouvelle capacité pipelinière n’est prévue dans le BSOC avant 2019. La demande de transport de brut par chemin de fer risque donc de se raffermir dans un avenir rapproché.

Certes, transporter du brut par rail coûte souvent plus cher que par pipeline, mais il peut s’agir d’une option souple. En effet, les pipelines peuvent relier des bassins d'approvisionnement relativement grands à des marchés importants, mais le chemin de fer, de par sa grande étendue, peut atteindre une gamme de marchés de tailles différentes. Le Canada expédie par rail de nombreux types de pétrole brut vers divers endroits en Amérique du Nord, principalement vers la côte américaine du golfe du Mexique.

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