ARCHIVÉ - Fiche de renseignements - L’avenir énergétique du Canada - Scénario de référence et scénarios prospectifs jusqu’à 2030 - Points saillants - Gaz naturel

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Fiche de renseignements - L’avenir énergétique du Canada - Scénario de référence et scénarios prospectifs jusqu’à 2030 - Points saillants - Gaz naturel

Depuis des dizaines d’années, presque tout le gaz naturel produit au pays provenait de l’Ouest canadien, mais cette source s’épuise graduellement. Au Canada, le gaz continuera de servir principalement au chauffage des foyers et des entreprises, mais ce sont les activités d’extraction du pétrole des sables bitumineux ainsi que de production d’électricité qui seront à l’origine de la croissance de la demande. Afin de répondre à cette demande, en plus d’importations supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL), l’offre sera accrue en puisant, malgré des conditions difficiles, dans les ressources du Nord et des zones extracôtières du Canada ainsi que dans des gisements non classiques (par exemple, méthane de houille et gaz de schiste).

1. Il y a moins de gaz naturel classique dans le bassin sédimentaire de l’Ouest canadien.

La production de gaz classique décline dans l’Ouest canadien alors que les gisements plus anciens s’appauvrissent. Selon le scénario prospectif Triple-E, cette production régresse de 80 % d’ici 2030 comparativement aux niveaux actuels. Un tel recul est le résultat de la baisse des prix du gaz qui fait en sorte qu’il est impossible d’absorber les coûts élevés de production associés à d’autres ressources gazières, qu’il s’agisse par exemple de gaz non classique ou de gisements dans le Nord.

Production de gaz naturel au Canada

Production de gaz naturel au Canada

Pour ce qui est du Maintien des tendances ou des Îles fortifiées, le déclin est partiellement neutralisé par la mise en valeur de gaz non classique dans l’Ouest. Il est en outre prévu que d’ici 2014, le Nord produira davantage de gaz.

2. La demande de gaz naturel s’accroît.

Dans tous les scénarios, la demande de gaz naturel continue de prendre de l’ampleur. Le gaz consommé au pays sert principalement à répondre aux besoins en chauffage des foyers et des entreprises. Par ailleurs, la croissance de la demande gazière est tributaire de l’exploitation des sables bitumineux ainsi que de la production d’électricité. Dans le scénario de référence et en Maintien des tendances, compte tenu de ces deux dernières utilisations pour le gaz, la demande augmente de 45 % entre 2005 et 2030.

D’autres possibilités commencent à se dessiner, dont le recours à des combustibles de substitution et une efficience accrue, surtout en Triple-E.

3. Il se pourrait que les importations de gaz dépassent les exportations d’ici 2030.

Dans le scénario Triple-E, les importations de GNL représenteront la moitié du gaz disponible au Canada d’ici 2030. Le coût de telles importations est inférieur à ce qu’il faudrait autrement payer s’il fallait mettre en valeur des gisements non classiques ou acheminer jusqu’aux marchés du gaz produit dans le Nord. En Maintien des tendances et en Triple-E, les importations en arrivent graduellement à dépasser les exportations et font que le Canada devient un importateur net de gaz avant la fin de la période visée par les projections. Selon le scénario prospectif des Îles fortifiées, des inquiétudes en matière de sécurité freinent les approvisionnements en GNL à la grandeur de la planète, alors que des prix élevés favorisent la mise en valeur de gisements non classiques et dans le Nord, permettant ainsi aux exportations canadiennes de gaz de croître pendant presque toute la période à l’étude.

Conclusions

Les baisses graduelles de la production de gaz naturel classique dans l’Ouest canadien pourraient mener à la mise en valeur de nouvelles ressources gazières non classiques ou encore du gaz présent dans le Nord et les zones extracôtières, ainsi qu’à des importations accrues de GNL. Étant donné la production stable, voire en déclin graduel, et la demande croissante provenant des centrales électriques et de l’exploitation des sables bitumineux, le rôle du Canada à titre d’exportateur de gaz naturel pourrait éventuellement diminuer.

 

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